Section 5 : Comparaisons internationales

 

Comment comparer les PIB de différents pays ?

 

Les comparaisons internationales ne sont pas faciles à faire. Malgré les efforts d’harmonisation, les méthodes statistiques employées par les Etats conservent des particularités nationales qu’il convient de ne pas négliger dès lors que l’on souhaite faire des comparaisons entre pays. De plus, les politiques publiques établissent des dispositifs institutionnels propres à chaque pays donnant lieu parfois à des comptabilités différentes pour certaines variables. Il faut donc alors s’assurer lors de comparaisons que les variables recouvrent bien les mêmes choses. Enfin, et surtout, les monnaies et les niveaux de prix sont différents d’un pays à l’autre. Pour la zone euro, même si les pays adhérents partagent la même monnaie, les niveaux de prix sont différents puisque les marchés nationaux n’y sont pas parfaitement intégrés. Il faut donc tenir compte de tous ces paramètres pour faire en sorte que les comparaisons internationales aient un sens. Néanmoins, malgré toutes les précautions, ces comparaisons ne seront jamais fiables à 100%.

 

5.1 Quel indicateur utiliser pour les comparaisons : PIB total ou PIB par habitant [GDP per capita] ?

 

C’est le contexte qui décide. Si l’on s’intéresse à la puissance économique d’un pays au niveau mondial, c’est le PIB total qui est l’indicateur adéquat. Si l’on souhaite distinguer les pays riches des pays pauvres, alors le PIB par habitant est la mesure la plus appropriée. Le PIB par habitant est égal au PIB total divisé par le nombre d’habitants.

 

Les niveaux des deux indicateurs ne vont pas toujours de pair loin s'en faut. Par exemple, le PIB total de la Chine est au deuxième rang mondial alors que son PIB par habitant la situe dans les pays en développement. A l’inverse, le PIB par habitant du Luxembourg est au premier rang mondial alors que son PIB total est négligeable à l’échelle de la production mondiale.

 

5.2 Comparer des niveaux de PIB entre différents pays : les parités de pouvoir d’achat (PPP) [Purchasing power parities]

 

Comment faire si l’on veut comparer le PIB de la Belgique avec celui de la Thaïlande ?

 

Le principal problème est que les PIB de ces pays sont exprimés dans leur propre monnaie. Il faut donc exprimer les PIB en une unité de compte commune. Cela peut-être la monnaie de l’un des deux pays, c’est-à-dire l’euro ou le baht, ou bien une monnaie tierce comme par exemple le dollar américain. Il suffit alors de connaître les taux de change entre ces monnaies pour exprimer les deux PIB en une monnaie commune. Les taux de change sont déterminés sur le marché des changes.

 

Deux problèmes plaident contre l’usage des taux de change du marché. Le premier est lié à la très grande volatilité du marché des changes. Il n’est pas rare d’observer des variations de 10 à 20 % des taux de change sur des très courtes périodes. Evidemment, si l’on utilise ces taux de change pour exprimer les deux PIB dans une monnaie commune, le différentiel de PIB variera de 10 à 20% sur la même période, alors même que le PIB en volume dans les deux pays peut ne pas avoir varié du tout (voir graphiques ci-dessous).

PIB par habitant à prix courants aux taux de change du marché (dollars)

(FMI World Economic Outlook Octobre 2008)

PIB par habitant à prix courants en parités de pouvoir d'achat (dollars)

(FMI World Economic Outlook Octobre 2008)

Sur le graphique de gauche, on peut observer une grande volatilité des PIB par habitant qui s'explique très largement par la volatilité des taux de change. Les évolutions du PIB par habitant de la Belgique et des Etats-Unis en particulier suivent fidèlement les fluctuations du taux de change entre l'euro (Franc Belge avant 1999) et le dollar. Sur le graphique de droite, les PIB par habitant sont exprimés en parité de pouvoir d'achat pour éliminer cette volatilité. On observe alors une grande stabilité dans la variance des PIB par habitant.

Le deuxième problème tient au fait que les taux de change du marché ne prennent pas bien en compte le prix des biens non échangeables (comme une course de taxi, une coupe de cheveux, …). En effet, pour les biens échangeables c’est-à-dire pour les biens qui sont l’objet d’une concurrence internationale, les taux de change respectent assez bien la loi d’un seul prix. Par exemple, le prix d’un parfum de grande marque (déduit de la marge de transport et des taxes) sera grosso modo le même dans tous les pays une fois que le prix sera converti dans une même monnaie (avec la réserve que l’on vient d’évoquer, à savoir la grande volatilité des taux de change). Pour les biens non échangeables, la concurrence internationale n’existe pas (un coiffeur à New York n’est pas en concurrence avec un coiffeur à Paris), la loi d’un seul prix ne se vérifie donc pas. Or, on constate empiriquement que les taux de change du marché surestiment les prix des biens non échangeables dans les pays en développement et donc sous-estiment le volume de la production de ces biens.

 

Un exemple dont il est facile de faire l’expérience : un citoyen Européen voyageant dans un pays en développement. Il suffit par exemple d’observer le prix d’un parfum de grande marque et le prix d’une coupe de cheveux dans ce pays en développement. Le voyageur européen constatera avec regret que le prix du parfum converti en euros selon le taux de change du marché est relativement similaire au prix proposé en Europe. En revanche, il observera que le prix local de la coupe de cheveux exprimé en euros est très bon marché. La théorie de Balassa-Samuelson tente de donner une explication à cette observation empirique. Les taux de change du marché prennent mal en compte les prix des biens non échangeables. Le résultat est que le rapport prix des biens échangeables/ prix des biens non échangeables est beaucoup plus élevé dans les pays pauvres que dans les pays riches. Par conséquent, ces taux de change sous-estiment le PIB en volume des pays pauvres.

 

Dès lors que faire ? Les comptables nationaux recourent à des taux de change artificiels que l’on appelle les taux de change en parité de pouvoir d’achat. Il s’agit en fait de créer un panier de biens et de services échangeables et non échangeables qui soit représentatif des habitudes de consommation des pays que l’on souhaite comparer. Dans chaque pays, on relève les prix de ces biens et services et on calcule leur pondération selon les quantités consommées dans chacun de ces pays.

 

 

Prenons un exemple (inspiré de David N. Weil (2009) Economic Growth, 2ème édition internationale, Pearson, p. 27) : soient deux pays, un pays riche et un pays pauvre, ne produisant que des parfums et des coupes de cheveux. Le tableau ci-dessous présente les prix et les quantités produites pour le bien et pour le service.

 

Tableau 3 : Production et prix dans deux pays

 

 

Production de parfums de grande marque par habitant

Production de coupes de cheveux par habitant

Prix du parfum en monnaie locale

Prix de la coupe de cheveux en monnaie locale

PIB par habitant en monnaie locale

PIB par habitant en une monnaie commune au taux de change du marché

PIB par habitant en PPP en monnaie du pays riche

Pays riche

10

50

10

2

200

200

200

Pays pauvre

1

10

10

1

20

20

30

 

 

Le PIB par habitant du pays riche : (10 parfums × 10 unités monétaires du pays riche) + (50 coupes de cheveux × 2 unités monétaires du pays riche) = 200 unités monétaires du pays riche.

 

Le PIB par habitant du pays pauvre : (1 parfum × 10 unités monétaires du pays pauvre) + (10 coupes de cheveux × 1 unité monétaires du pays pauvre) = 20 unités monétaires du pays pauvre.

 

Les deux PIB par habitant sont calculés chacun dans leur monnaie locale. Ils sont donc incomparables. Néanmoins, on peut constater que le prix relatif entre le bien échangeable (parfum) et le bien non échangeable (coupe de cheveux) est de 10/1 = 10 pour le pays pauvre et de 10/2 = 5 pour le pays riche.

 

Si l’on utilisait les taux de change du marché, il serait très probable que le taux de change du marché entre la monnaie du pays riche et la monnaie du pays pauvre satisfasse l’égalité suivante :

 

Prix du parfum dans le pays pauvre = prix du parfum dans le pays riche × taux de change du marché entre les deux monnaies locales,

 

c’est-à-dire,

 

10 = 10 × taux de change du marché entre les deux monnaies locales,

 

soit,

 

Taux de change du marché entre les deux monnaies locales = 10 / 10 = 1

 

Le taux de change du marché entre les deux monnaies locales suit ici la loi d’un seul prix, celui du parfum, puisque c’est le bien échangeable. On peut dès lors calculer les PIB par habitant dans une monnaie commune. Ici, c’est très simple puisqu’1 unité monétaire du pays riche = 1 unité monétaire du pays pauvre. Par conséquent, le PIB par habitant du pays riche reste à 200 et celui du pays pauvre à 20 quelle que soit la monnaie locale utilisée.

 

On conclut donc que le PIB par habitant du pays riche est 10 fois supérieur au PIB par habitant du pays pauvre. En termes de pouvoir d’achat, avec un PIB par habitant de 20 unités monétaires, le consommateur moyen du pays pauvre peut se permettre d’acheter 2 parfums dans son pays comme dans celui du pays riche. Ainsi, le taux de change respecte le pouvoir d’achat du consommateur du pays pauvre en ce qui concerne le bien échangeable. Mais s’agissant de la coupe de cheveux, le consommateur moyen du pays pauvre peut s’acheter 20 coupes de cheveux dans son pays et seulement 10 dans le pays riche alors que le consommateur moyen du pays riche peut s’offrir 100 coupes de cheveux dans son pays et 200 dans le pays pauvre. Par conséquent, pour ce qui est du bien non échangeable (coupe de cheveux), le taux de change sous-estime le pouvoir d’achat du pays pauvre par rapport à celui du pays riche. Cela n’a rien d’étonnant dans la mesure où les biens non échangeables jouent un rôle mineur dans la détermination des taux de change.

 

Pour remédier à cette anomalie due au taux de change du marché, on construit un panier artificiel de biens et de services qui respecte la structure des prix relatifs de chaque pays. Le panier commun entre les pays est constitué de 1 parfum et de 10 coupes de cheveux (le plus petit dénominateur commun des biens consommés). Le prix de ce panier est de 20 unités monétaires du pays pauvre et de 30 unités monétaires du pays riche. Donc le taux de change PPP est de 1 unité monétaire du pays pauvre pour 1,5 unités monétaires du pays riche. La différence entre le taux de change PPP et le taux de change du marché provient de la prise en compte explicite des prix des biens non échangeables par le taux de change PPP :

Taux
Définition
Calcul
Notre Exemple
Taux de change du marché (TM) Loi d'un seul prix pour les biens échangeables TM = Pe,R / Pe,P TM = 10/10 =1
Taux de change PPP (TPPP) Panier de biens échangeables et non échangeables représentatif des habitudes de consommation dans les deux pays: Qe = 1 et Qn = 10 TPPP = [(Qe,R × Pe,R) + (Qn,R × Pn,R)] / [(Qe,P × Pe,P) + (Qn,P × Pn,P)] TPPP = [(1 × 10) + (10 × 2)] / [(1 × 10) + (10 × 1)] = 1,5

 

Qe,R : quantité des biens échangeables du pays riche (parfum) et Qe,P : quantité des biens échangeables du pays pauvre (parfum);

Pe,R : prix des biens échangeables du pays riche (monnaie pays riche) et Pe,P : prix des biens échangeables du pays pauvre (monnaie pays pauvre);

Qn,R : quantité des biens non échangeables du pays riche (coupe de cheveux) et Qn,P : quantité des biens non échangeables du pays pauvre (coupe de cheveux);

Pn,R : prix des biens non échangeables du pays riche (monnaie pays riche) et Pn,P : prix des biens non échangeables du pays pauvre (monnaie pays pauvre).

 

 

Par conséquent si l’on exprime les PIB par habitant en unités monétaires du pays riche, on obtient un PIB par habitant du pays riche de 200 et un PIB par habitant du pays pauvre de 30. Le quotient est de 200/30 = 6,7. Le PIB par habitant du pays riche est désormais de 6,7 fois supérieur à celui du pays pauvre.

 

Bien évidemment, on peut exprimer tout cela en unités monétaires du pays pauvre. On obtient alors un PIB par habitant du pays riche de 200/1,5 = 133 et un PIB par habitant du pays pauvre de 20. Le quotient est de 133/20 = 6,7. On retrouve bien sûr le même résultat.

 

Remarque : on peut utiliser les parités de pouvoir d’achat pour comparer les PIB de deux pays ayant la même monnaie mais des structures de prix différentes. Les parités de pouvoir d’achat ne sont plus un taux de change mais un ratio des structures de prix. Cela permet d’exprimer les PIB dans les structures de prix de l’autre pays et ainsi obtenir un ratio de PIB exprimé dans la même structure de prix. Les deux PIB sont alors comparables et on obtient le rapport des PIB en volume.

 

En conclusion, si l’on souhaite comparer les niveaux de PIB entre pays, il est recommandé d’utiliser les taux de change en parités de pouvoir d’achat. Cela modifie sensiblement les résultats que l’on obtient avec les taux de change du marché comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous :

 

Tableau 4 : Comparaison PIB par habitant aux taux de change du marché et en PPP  

 
PIB par habitant aux taux de change du marché en 2005 (dollars US)
PIB par habitant en parités de pouvoir d'achat en 2005 (dollars US)
Luxembourg
80 400
70 000
Etats-Unis
41 930
41 930
Pays-Bas
39 210
35 000
Royaume Uni
37 860
32 000
Belgique
35 810
32 000
Japon
35 700
30 315
France
35 200
30 635
Allemagne
33 900
30 480
Italie
30 640
28 110
Espagne
26 100
27 280
Turquie
7 110
11 000
Russie
5 325
11 830
Chine
1 710
4 100
Inde
690
2 075

 Source : FMI

 

En 2005, le taux de change euro/dollar se situait entre 1,20 et 1,30 dollars pour 1 euro. Par conséquent, les PIB de la zone euro exprimés en dollars au taux de change du marché sont "gonflés" par l'appréciation de l'euro vis-à-vis du dollar. Mais ce "gonflement" est corrigé par les parités de pouvoir d'achat (colonne de droite). Pour les pays émergents, les PPP corrigent la sous-estimation de la production des biens non échangeables par les taux de change du marché.

 

Bien que les parités de pouvoir d’achat améliorent sensiblement la comparabilité des PIB entre pays, cette méthode est loin d’être précise. Notre exemple simplifie la réalité en proposant un panier commun composé de deux biens qui se trouvent être exactement les deux seuls bien produits par les deux pays. En réalité, les biens et services sont innombrables et varient sensiblement d’un pays à l’autre. Il est par conséquent difficile de choisir un échantillon représentatif de biens et services comparables. Il faut d’abord identifier les biens et services comparables et s’assurer qu’ils représentent bien les habitudes de consommation de l’ensemble des pays que l’on veut comparer. Ce sera plus aisé entre des pays aux modes de vie comparables qu’entre un pays riche et un pays pauvre.

 

Pour cette raison-là, l’OCDE considère qu’une différence de moins de 5% entre le PIB par habitant en PPP entre deux pays n’est pas significative.

 

 

5.3 Comparer des taux de croissance [Growth rates]

 

- PIB total et PIB par habitant

 

En effet, les médias rapportent régulièrement les taux de croissance des principaux pays dans le monde. La plupart du temps, ces chiffres concernent les taux de croissance des PIB nationaux comme, par exemple, dans le tableau ci-dessous.

 

Tableau 1 : Taux de croissance du PIB réel

 

 

2004

2005

2006

2007

Belgique

2,8

2,2

3,0

2,6

Etats-Unis

3,6

2,9

2,8

2,0

Japon

2,7

1,9

2,4

2,1

Royaume Uni

2,8

2,1

2,8

3,0

Zone euro

1,9

1,8

3,0

2,6

Source : OCDE, Economic Outlook, n°84, Novembre 2008

 

En 2004, on peut observer que les taux de croissance varient de 1,9% à 3,6%. Les différences sont donc substantielles. Néanmoins, est-ce que cette comparaison a un sens ?

 

Si l’on s’intéresse aux écarts d’évolution du niveau de vie matérielle entre les pays, la réponse est NON.

 

Cet indicateur de croissance (taux de croissance du PIB national en volume) mesure la variation en volume du PIB national et est influencé par la variation de la population. Si un pays enregistre un taux de croissance de son PIB de 2% et pendant la même période le taux de croissance démographique s’élève à 2% alors le taux de croissance du PIB par habitant est nul. S’agissant de la comparaison de l’évolution des niveaux de vie matérielle, l’indicateur adéquat est le taux de croissance du PIB en volume par habitant. Observons le tableau suivant :

 

Tableau 2 : Taux de croissance du PIB réel par habitant

 

 

2004

2005

2006

2007

Belgique

2,4

1,6

2,4

1,8

Etats-Unis

2,7

2,0

1,8

1,1

Japon

2,7

1,9

2,4

2,1

Royaume Uni

2,3

1,9

2,4

2,1

Zone euro

1,3

1,2

2,4

2,0

Source : OCDE, Economic Outlook, n°84, Novembre 2008 et AMECO; calculs : auteur

 

Les taux de croissance du PIB par habitant en 2004 varient de 1,3% à 2,7%. Si l’on compare les deux tableaux, on observe que pour les Etats-Unis on passe de 3,6% à 2,7%, pour la zone euro on passe de 1,9% à 1,3% et pour le Japon le taux reste inchangé. La conclusion que l’on peut tirer est que la croissance démographique est plus dynamique aux Etats-Unis que dans la zone euro, et que la population nippone stagne. Il est donc important de tenir compte de la croissance démographique pour comparer les évolutions de niveau de vie matérielle entre les pays. En effet, les taux de croissance entre le Japon et les Etats-Unis en 2004 sont identiques si l'on considère le PIB par habitant en volume alors qu'il y avait une différence de 0,9% en faveur des Etats-Unis dans le Tableau 1. Par conséquent, il conviendra pour ce type de comparaison d’utiliser les taux de croissance du PIB en volume par habitant.

 

Même si le Tableau 2 améliore la comparabilité des taux de croissance internationaux, il faut cependant rester prudent dans l’interprétation des résultats année par année. En effet, si l’on compare les taux de croissance des Etats-Unis et de la zone euro entre 2004 et 2007, on observe que les taux diminuent au cours du temps aux Etats-Unis et qu’ils augmentent dans la zone euro. Ceci suggère que les Etats-Unis et la zone euro connaissent des cycles de croissance décalés. Par conséquent, si l’on veut tirer des conclusions sur l’évolution des niveaux de vie matérielle entre les deux territoires, il faudra collecter des données sur une période beaucoup plus longue.

 

 

- Comptes nationaux : différences internationales (voir chapitre 3 Understanding National Accounts, OCDE)

 

L’OCDE identifie quatre domaines pour lesquelles il existe des différences de méthode statistique entre les Etats-Unis et l’Union européenne notamment.

 

 

 

Au total, l’OCDE estime que si les Etats-Unis présentent un différentiel de taux de croissance avec d’autres pays de + 0,3%, alors ce différentiel n’est pas significatif.

 

 

 

 

 

 

 

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